A vrai dire, depuis ma fenêtre, je vois quatre rues, où il n´y a pas beaucoup de voisins. Ma rue est très courte, il n’y a que cinq maisons, dont deux sont très vieilles. Elles ne sont pas habitées. Il y aussi un terrain sans construction, à côté duquel se trouve une pharmacie, dont le propriétaire est notre compagnon, Emilio.
J´aimerais voir depuis ma fenêtre un champ plein d’animaux ; des chevaux courant dans les vertes prairies, des chiens aboyant aux inconnus, des chats courant derrière des souris. Au loin, un lac plein de canards avec leurs petits et les ânes mangeant des herbes fraîches.
A côté de ma fenêtre, je vois des arbres fruitiers et leurs fruits prêts pouvant être cueillis ; le pommier, le poirier, le prunier, le noyer, l’amandier, le cerisier, le grenadier, plusieurs odeurs qui entrent par ma fenêtre.
De l´autre côté de la fenêtre, je peux voir un petit potager où poussent tous les légumes que j´ai plantés : les carottes, les épinards ou les asperges.
Un coup de vent ouvre ma fenêtre et apporte l’arôme des fleurs fraîches. Le jour est nuageux et il commence à pleuvoir à seau. J’ai froid, je ferme la fenêtre et je vois la pluie tomber sur la vitre.
Teresa García
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